L’IGP Pays d’Hérault reste un vaste chantier : zone d’accueil protéiforme, elle doit aider le consommateur à ne pas s’y perdre, tout en continuant d’offrir un territoire d’invention aux vignerons. Face à la montée des vins naturels, des attentes environnementales nouvelles, au dérèglement climatique et à la concurrence internationale, l’IGP Pays d’Hérault sera-t-elle capable de conjuguer terroir, créativité assumée et exigence de qualité ?
Aujourd’hui, la meilleure piste reste sans doute la valorisation de ses singularités (parcelles volcaniques, anciens cépages, cuvées parcellaires) et une transparence accrue sur originie, pratiques et engagements. Les consommateurs, de plus en plus curieux, attentifs à la valeur d’usage autant qu’à l’histoire d’un vin, plébiscitent souvent ces démarches, gage d’une identité retrouvée.
Finalement, l’IGP Pays d’Hérault incarne toute l’énergie et les contradictions d’un vignoble qui refuse la routine. C’est un miroir d’une région vivace, qui préfère la richesse vivace à l’uniformité, même brouillonne, quitte à désorienter un instant, si c’est pour mieux captiver l’instant d’après.